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Le vêtement de l’époque 1830 à 1914 :

Le groupe folklorique Oléronais sous la houlette d’André Botineau  a fondé le musée de la coiffe de l’île d’Oléron, enrichi par de nombreux dons en particulier les coiffes offertes par Francis Millerand.
La plupart des indications ci-dessous ainsi que les photos en noir et blanc   proviennent des recherchent de Mr Botineau tandis que les photos sur mannequins ont été prises au musée.
Qu’ils soient chaleureusement remerciés.

La mode n’est pas au teint bronzé mais  laiteux, pas de chance pour les femmes :  l’île est  très ensoleillée. La femme doit donc se protéger des rayons du soleil  et ne pas  risquer de faire bronzer le peu qu’elle ne peut cacher puisque l’époque est prude et que l’on cache même ses mollets ! . Pour cela elle se coiffe d’un « quichnot » et protège ses mollets avec des « guetras » ou « yetras »

 

 Les mêmes vêtements sont portés durant plusieurs générations et les restes des guenilles seront encore utilisés pour tisser  des lirettes après avoir été coupés en lanières. C'est une forme de recyclage. Le tissage repose sur le principe que la trame est remplacée par de fines bandes de tissus préalablement découpées, cousues entre elles et dont les couleurs s'harmonisent. Celles ci sont tramées sur une chaîne de lin, qui donneront au final: une descentes de lit, un recouvrement de chaise ou une serpière.

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Quelques propos recueillis auprès de Madame Chailloleau bonnetière à DOLUS en 1968 alors âgée de 85 ans.            

Pour les fillettes de 10 ans :
Elles portent des petits bonnets ronds en piqué de coton, avec une oreille, jusqu'à l'age de petite fille.
Le bonnet "fanchon" avait 3 ou 4 rangs de ruches (dentelles tuyautées) retenu sous les cheveux avec un tulle élastique, sous "bonnet fanchon".
Tous les bonnets étaient montés sur tulle blanc.
Pour tous les jours les vêtements sont de cotonnade à petits carreaux ou fleurs. Pour le dimanche un petit casaquin ajouré au col "Mao", une chemise longue, de couleur unie.

A partir de 12,13 ou 14 ans et jusqu'à la cinquantaine :
La coiffette se porte sur un petit chignon au contraire du bonnet ruché, un velours sur la tête permet de bien faire tenir la coiffe et mettre des épingles, une résille maintient la chevelure. La coiffette est plus ancienne que le bonnet ruché.
Les jupes sont rayées verticalement
Le casaquin avec manches ne couvre jamais les mains

A partir de la cinquantaine, la robe de mariée est teinte lorsqu'on peut encore la porter. Lorsque l'on est en deuil le quichnot devient noir et les ruches des bonnets sont remplacées par des ruches de mousseline.

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Les chaussures sont pratiquement inexistantes car réservées pour le dimanche et les cérémonies  à condition d’être riche. Beaucoup de chaussures ne sont pas à la pointure car elles proviennent d’un don ou d’un héritage et on évite de les porter  La grande majorité des oléronais marche pieds nus à partir du printemps jusqu’à l’automne par économie et possède une paire de « galoches.    

Les sabots ou « galoches » sont  garnis de paille ou d’un chausson à semelle de cuir qui deviendra plus tard « charentaise » .Le savaron ou sabaron est récent.

Un tablier ou « sarreau » ou « gad'robe » protège corsage et robe, il tombe à deux doigts au dessus de la robe, il est de couleur bleu, gris ou en sac. Il est lié à la ceinture et sur les fesses avec une poche debout à l'entrée

L’habit varie peu entre été et hiver car ce qui garde le chaud est réputé  protéger du froid…

Les dessous possèdent quelquefois des poches  ou « boughettes » dans lesquelles les femmes mettaient porte-monnaie mouchoir et couteau. On accède à ces  poches par des fentes latérales sur la jupe ou jupon : les "  maingaillères ".

L’oléronaise :

Oleronaise nu pieds 1porte la semaine un habit en cotonnade, ou laine très épais et serré à la taille, des « manchettes » pour ne pas user les manches et trouer les coudes de son corsage, sur ses épaules un grand mouchoir à carreaux. 
 

 Sa jupe est de « siamoise » rayées de grandes bandes verticales, blanches et couleurs vives sous laquelle elle porte deux ou trois jupons. Les femmes riches ont des velours noirs ou de couleurs sur les jupons. 

Aux jambes, elle porte des « yetras » qui sont des étuis de laine noire sans pied, toute l'année. Un galon au-dessus du genou en assure le maintient.

Pour dormir les femmes avaient un bonnet de nuit et une camisole sur la chemise. Le jour elles prenaient le bonnet dès le lever.

 Les femmes allant travailler dans les marais ou pratiquant la pèche à pied  portent plutôt des culottes celles-ci leur permettant de se baisser sans se mouiller.  

         Pecheuse huitres 

C’est la « culotte de côte » que la plupart enfilent par-dessus leur robe en « droguet » et enlèvent dès qu’il n’y a plus de risque afin d’être plus présentable !

 Cost tr quichenotane

 

L'oléronais :

Oleronais

La tenue de tous les jours est celle que l’on rencontre presque partout en France :
Une blouse bleue très ample sans col, (dite « à la villette » car elle ressemble à la blouse des maquignons ) un pantalon de « coutil » gris et un grand béret. Il porte en dessous une chemise généralement de lin avec des plis au cou, aux poignets et sur la poitrine.            

Le pantalon est en « droguet » tissus en laine sur chaîne de lin rayé ou non, de couleur sombre. 

Le « droguet » est le tissu de base des costumes paysans du XVIIe au XIXe siècles dans tout le Poitou. C’est un tissu rustique et solide que l’on teinte à volonté. 

  Pour absorber la sueur : un mouchoir de cou en coton généralement à carreaux et couleur tabac; d'où son nom le " tabatou " et autour de la taille une large ceinture de flanelle de couleur spécifique au métier exercé. 

La ceinture de flanelle est utilisée hiver comme été. La garance est très prisée pour teinter les flanelles en rouge car la plante aurait les vertus de protéger du rhumatisme.   

 L’homme travaillant dans les marais porte des « pètreaux »  sorte de guêtres pour se protéger du sel ou empêcher les cailloux, graines et autres débris d’envahir ses sabots. 

Il porte soit un béret soit un bonnet à pompon. 


 Noce saintongeaise 2003 groupe​

C’est souvent celui du mariage que l’on ressort précieusement pour les fêtes religieuses, les mariages et frairies.  La femme ne se mariait pas encore en blanc mais de couleurs vives et chatoyantes. 

Marie coltegeol 1

Marie Coltégéol en costume de mariée vers 1866 (photo de famille aimablement transmise aux Déjhouqués)

La femme porte un costume broché, laine et soie, en « damassé » quand elle est riche, en lainage uni quand elle l’est moins. Le corsage est très serré à la taille, avec velours et dentelles au col et aux manches.

La jupe est très ample et cache un large jupon aux vieilles broderies.

La culotte fendue est liée avec un galon à ceinture, un galon avec trou-trou aux jambières et de nouveau un galon en dessous.

Les souliers sont en croûte à talons bas avec lacets

Les mitaines ou garemains sont blanches ou noires avec le pouce et juste une phalange, au poignet ou plus haut elles sont brodées ou avec un pompon au poignet.

Le « châle » est une pièce carrée de 90 à 100 cm de coté unie ou imprimée toujours   brodée main avec des franges  Il peut être remplacé par une « Berthe » pièce en forme qui ne nécessite aucun pli pour être fixé sur le « caraco »

Mis au goût du jour dès la 2éme moitié du XIXe siècle, le châle est très vite adopté pour satisfaire la coquetterie féminine. Il est l’expression de la richesse de la famille.       . Issus de différentes manufactures de France, d’ateliers de brodeuses, ou de réalisations personnelles, ils sont: en soie brochée, en velours frappé, brodés sur velours, sur tulle, sur lainage, perlés de jais, frangés de manière variée, selon les goûts et les modes.

Pour fixer le « châle » il faut faire trois plis en haut à l'arrière, l'épingler en deux points derrière les trois plis détendus passant sur l'épaule. La pointe doit arriver au niveau de la taille

Le tablier (la mariée n'en porte pas) est en laine ou en taffetas avec 7 plis au repassage et sa longueur tombe une bonne main au-dessus de la jupe. 

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  • beudet
  • Le 02/02/2016

Que de très bons souvenirs dans les années 1971 continuer

  • Amandine S.
  • Le 18/08/2015

Bonjour à tous les déjhouqués anciens et actuels, Comme Amélie mes années dans ce groupe sont de m ...

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