Les grandes dates du groupe
1968 | Création du "groupe folklorique Oléronais "par André Botineau avec des anciens de la "Noce Villageoise" d'avant la guerre de 39-45 crée par son père et Monsieur Le Bourhis, enseignant au préventorium Lannelongue et Mme Filippi tous du comité des fêtes de Saint-TROJAN. En mars1969 page 5237 du journal officiel parait la création du groupe en association loi 1901, siégeant à Grand-Village.
Son rôle est de grouper des Oléronais et leurs amis, dans un but d'éducation populaire, notamment parmi les jeunes, en dehors de toute considération politique ou confessionnelle et de les faire participer à l'étude et au maintien des arts et traditions de l'île d'Oléron : coutumes, patois, chansons, danses, théâtre, etc... tout en développant entre ses membres les sentiments de solidarité, de tolérance et de coopération. Sitôt le groupe fondé, André s'est démené pour récupérer dans l'île, chez les anciens, vêtements, costumes, ustensiles, outils... datant de leurs aïeux. Recherche aussi de musiciens et de danseurs, récolte aussi de documents représentant les paysans et les marins ainsi que leurs femmes, en costume de fête et de la semaine pour une époque allant de Napoléon premier à la guerre de 1914. Puis le groupe a reconstitué l'orchestre campagnard d'autrefois, avec cornet à pistons, clarinette, basse, qui pouvait comporter 4, 5 ou 6 musiciens. Les airs exécutés sont pour la plupart inédits, recueillis à la fin du XIXème siècle dans les bals de noces, les frairies, etc... Transmis de génération en génération, ils font partie du patrimoine traditionnel de la Saintonge |
1974 | A la demande d'André, la municipalité de Grand-Village Plage accorde au groupe la jouissance d'un terrain boisé de 3000m2, par bail renouvelable de 50 ans.
Les Déjhouqués commencent la construction de la petite ferme avec ses dépendances dans le plus pur style local. Les Déjhouqués ont voulu bâtir et conserver pour leurs descendants et les touristes du futur, le souvenir d'une de ces vieilles maisons dans lesquelles sont nés leurs aïeux. C'est la reproduction fidèle de ce que l'on pouvait voir dans nos villages il y a 100, deux cents ans et plus. Elle est toujours là, et vous pouvez encore la visiter. |
1978 | Le 6 juillet, le chantier est visité par le Directeur Général des Archives de France, par le représentant du gouvernement Québeccois, par 80 personnes du comité international d'historiens et géographes de langue francaise. |
1981 | Compte tenu des moyens financiers la construction a demandé plusieurs années et ouvre enfin au public: c'est le "musée de la maison paysanne" |
1985 | Adjonction d'un hangar supplémentaire toujours dans le style oléronais soit un ballet soutenu par trois pilastres aux fins d'y abriter un musée du véhicule rural. |
1987 | Le groupe envisage d'adjoindre à la maison paysanne un "musée de la coiffe et du costume Oléronais"
Ils font un emprunt pour sa construction et font appel à un spécialiste en muséologie, ethnologie pour la conception des vitrines : Francis Millerand. C'est ainsi que nous avons pu conserver et préserver les plus belles pièces de nos costumes authentiques, dons de personnes anonymes mais aussi de Francis Millerand. Merci donc à Francis, à André et à tous les membres du groupe bénévoles. |
1989 | Le musée de la coiffe est inauguré |
1993 | Donation à la commune de Grand-Village Plage des batiments du site de la maison paysanne afin d'assurer leurs pérennités. |
2006 |
La gestion de la maison paysanne, ainsi que les collections est transférée à la Communauté des communes de l'ïle d'Oléron qui intègre le site au réseau Oléron, Nature & Culture. Le programme de mise en valeur de la Maison paysanne envisagé par la communauté répond à un double objectif :
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2019 | L'année des 50 ans du groupe |
de nos jours..... | Les Déjhouqués ont gardé la possibilité de continuer à disposer d'une partie des locaux pour leurs besoins et y organiser des activités et manifestations folkloriques.
Chaque année durant la saison estivale, ils continuent à organiser leurs kermesses en musique avec les danses de leurs aïeux en faisant déguster aux amis du folklore et aux touristes de passage les huîtres et églades de moules, produits du terroir oléronais. |